La première trace du village remonte en 1150…
Depuis sa création, le Mesnil-Aubry possède une image de commune agricole le long d’une voie importante de communication.
La première trace du village remonte en 1150, lorsque Albéric Maunourry, obtint de l’évêché de Paris la jouissance d’une terre labourable à “quatre lieues et demie” de Paris sur le grand chemin de Luzarches.
Le nom de la commune proviendrait d’une déformation de Manssionile (petite maison dans la campagne) et d’Albéric.
Le village rue
Le village primitif était composé d’un groupement de fermes et d’habitations autour de l’église du XVIe siècle. Ce centre s’étendait dans le sens Nord-Sud le long de la voie royale qui joignait Paris aux régions du Nord.
Les quelques voies transversales qui coupaient cet axe, servaient d’accès aux champs et de liaisons avec les villages limitrophes, aujourd’hui remplacées par des axes routiers plus importants au Nord et au Sud. Les chemins qui subsistent ne jouent plus désormais qu’un rôle de chemins de randonnées et de promenades pour les piétons, certains étant classés au Plan Départemental de Randonnée.
La commune a conservé de nombreuses années cette image de village-rue, vivant de l’agriculture et d’activités liées à la route nationale 16 qui le traversait. Sa déviation, au début des années 60, a vidé le village d’une partie de sa vitalité, les commerces demeurant en place n’étant plus utilisés que par les habitants du bourg.
La vocation résidentielle
Une mutation s’est alors amorcée. Un certain nombre de constructions anciennes ont été reprises et réaménagées par de nouveaux propriétaires. Des lotissements se sont créés, d’abord le long de la voie centrale, puis à l’arrière du front bâti, le long des axes transversaux. Ces nouveaux quartiers, indépendants du centre ancien, sont séparés de celui-ci par des espaces vides ou des bâtiments d’activités dont certains actuellement à l’abandon.
Aujourd’hui, la commune du Mesnil-Aubry affirme chaque jour un peu plus sa vocation de village résidentiel, comme beaucoup de communes limitrophes.